vendredi 19 février 2010

Google s’enrichit sur le typosquatting…

Une étude menée par deux membres de l'Université de Harvard, Tyler Moore et le professeur Benjamin Edelman, démontrerait que le moteur de recherche californien profiterait du typosquatting. Rappelons que le typosquatting consiste en une réservation d’un nom de domaine quasi-identique à une marque ou à un nom de domaine déjà existant dont la seule différence réside dans une erreur de frappe ou coquille. Ainsi, un typosquatter a pour dessein de détourner le trafic initialement destiné au site premier. L’étude se fonde sur environ 900.000 cas de typosquatting à partir desquels un logiciel spécial a évalué le rendement moyen de ces sites parasites. Les résultats sont affligeants : plus de 68 millions de personnes seraient redirigés vers ces sites chaque jour. En outre, 60% de ces sites de typosquatting présenteraient des publicités affiliées à la régie publicitaire Google… Enfin, si Google perçoit autant des visiteurs de ces sites que de ceux qui surfent sur de sites « normaux », les revenus de Google relatifs au typosquatting s’élèveraient à 497 millions de dollars par an !
Interrogé à ce sujet, un représentant de Google a simplement déclaré que le moteur de recherche retirera les publicités de ces sites si le propriétaire des sites sources vient à se plaindre et qu’il détient un droit de marque. L’impartialité de l’étude présente est néanmoins entachée par le fait que Benjamin Edelman conseille une société dans le cadre de ses poursuites judiciaires contre le moteur de recherche pour avoir placé des publicités sur un site « typosquattant » son propre site. Quoi qu’il en soit, il est urgent que Google réagisse car toute passivité sur ce sujet peut paraître suspecte. Don’t be evil ,qui disait…

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