
samedi 27 février 2010
Victoire de Bank of America dans une affaire de cybersquatting

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vendredi 26 février 2010
Un site de divertissement pour adultes allègue une contrefaçon de marque
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jeudi 25 février 2010
Yahoo ! dépose un brevet sur une méthode pour prioriser les actions contre les cybersquattrers

Cette méthode est en fait une tentative de rationalisation de l’exploitation judiciaire du droit de marque dans le cadre spécifique du cybersquatting. En effet, bien que les procédures UDRP ne soit pas extrêmement chères prises individuellement, le coût total cumulé peut devenir significatif lorsqu’un titulaire de marque souhaite agir indistinctement contre tous les cybersquatters. Surtout nombre de cas de cybersquatting ne valent pas le coup d’être poursuivis eu égard au peu de trafic qu’ils génèrent. A noter qu’une méthode similaire est proposée par CitizenHawk pour prioriser non pas les actions contre les cybersquatters mais le cas plus spécifique des actions contre les typosquatters.

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mercredi 24 février 2010
L’OMPI a mené sa première procédure UDRP entièrement dématérialisée

Cette nouvelle procédure dématérialisée a pour objectif affiché d’épargner du temps et de l’argent aux demandeurs et d’économiser également environ un million de pages par an dédiées aux différents contentieux de noms de domaine. Selon l’OMPI, les réactions de usagers ont été très positives au global et un total de 182 procédures viennent d’être engagées depuis la mise en place de ce programme. Cette nouvelle procédure a également pour visée de préparer l’OMPI à un nouveau boom de dépôt de noms de domaine avec la mise en place de noms de domaines en écriture non latine. Ainsi, les usagers des pays concernés (tels que les pays arabes ou la Russie) pourront profiter de ces procédures simplifiées pour résoudre les litiges concernant ces nouveaux noms de domaine. Quoi qu’il en soit voilà une bonne initiative de l’OMPI qui est au final très adéquate au média auquel les litiges en question ont affaire.
mardi 23 février 2010
Affaire « Flowbee » : Google obtient du juge texan le transfert de l’affaire en Californie

Ce n’est pourtant pas la thèse à laquelle s’est rattaché le juge texans Janis Graham Jack qui a considéré que le contrat couverait tous les litiges impliquant la société Google, y compris un litige fondé sur l’usage de la marque Flowbee par des tiers pour afficher des publicités contextuelles. Depuis, Google compte bien s’engouffrer dans cette brèche creusée dans l’action du demandeur pour demander des dommages et intérêts ainsi que le recouvrement des frais d’avocats que cette erreur de procédure lui a coûtés. C’est en tout cas ce que les dernières conclusions déposées au greffe de la cour du district nord de la Californie sembleraient démontrer. L’attaque n’est-elle pas souvent la meilleure défense ?

lundi 22 février 2010
Une acquisition de noms de domaine et de marques synonyme de croissance

Cours de bourse dy groupe Yellow Pages (TSX : T.YLO.UN)
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dimanche 21 février 2010
Le dénouement dans l’affaire « Papersnowflake.com »

Le panel qui s’est penché sur ce cas et a conclut que la première exigence requise par les règles UDRP, c’est-à-dire un nom de domaine similaire à tel point qu’il existe un risque de confusion, n’était pas satisfaite. En fait, les experts ont considéré que le nom de domaine constitué de termes génériques n’avait pas acquis de distinctivité ni de signification secondaire (secondary meaning). Dès lors, l’usage du nom de domaine litigieux ne pouvait atteindre la distinctivité du signe constitué par le nom de domaine du demandeur. Le panel ne s’est donc pas penché sur l’intérêt légitime et la mauvaise foi du défendeur et a rejeté intégralement la demande de Patricia Kelley.
Le plus intéressant dans cette affaire est que la société Innovation, HQ, Inc. avait, semble-t-il, proposé de revendre le nom de domaine à Patricia Kelley pour la somme de 2.000$, ce qui est moindre au regard des frais engagés dans la procédure UDRP… Un bon arrangement vaut mieux qu’une mauvaise procédure UDRP !!!
Domain parking: Webquest saisit la justice après une décision UDRP défavorable

En l’espèce, la société Hayward Industries spécialisée dans la fourniture de matériels de piscine et titulaire de la marque Hayward reprochait à la société Webquest.com spécialisée dans la publicité par internet d’avoir réservé le nom de domaine hayward.com, au demeurant visant un lieu géographique au Etats-Unis. Ce nom de domaine avait coûté 20.000 dollars à WebQuest.com.
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vendredi 19 février 2010
La décision Vuitton c/ eBay disponible

Rappelons que cette décision condamne la société eBay notamment en raison de l'usage de mots-clés proches phonétiquement et visuellement des marques protégées dont est titulaire la société Louis Vuitton. La dépêche que nous avions publié est disponible ici.
Google s’enrichit sur le typosquatting…

Interrogé à ce sujet, un représentant de Google a simplement déclaré que le moteur de recherche retirera les publicités de ces sites si le propriétaire des sites sources vient à se plaindre et qu’il détient un droit de marque. L’impartialité de l’étude présente est néanmoins entachée par le fait que Benjamin Edelman conseille une société dans le cadre de ses poursuites judiciaires contre le moteur de recherche pour avoir placé des publicités sur un site « typosquattant » son propre site. Quoi qu’il en soit, il est urgent que Google réagisse car toute passivité sur ce sujet peut paraître suspecte. Don’t be evil ,qui disait…
jeudi 18 février 2010
L’affaire Verizon se termine par une transaction

Il semblerait que Verizon arrêtent finalement ses poursuites, un accord transactionnel ayant été conclu avec les défendeurs. Les termes de l’accord n’ont pas été divulgués. Néanmoins, il semble que deux des noms de domaine déposés ont été transférés à Verizon. A noter également que Verizon demandait dans sa plainte des dommages et intérêts à hauteur de 100.000$ ainsi que le recouvrement des gains réalisés par le pay-per-click.
Ce n’est pas la première fois que Verizon poursuit des typosquatters. En 2008, cette entreprise a remporté un contentieux contre OnlineNic, Inc. avec 33 millions de dollars à la clé. En toute état de cause, il semblerait que les marques de Verizon soient les plus typosquattées au monde.

mercredi 17 février 2010
Firefly s’en prend au géant Google

Sur la base de ces deux marques, Firefly vient d’engager une action judiciaire contre Google pour contrefaçon de marque. Le moteur de recherche utilise en effet les termes de « Google Gadgets », « Google Gadgets Editor » ou encore « Gadgets API » pour proposer à ses utilisateurs des applications gratuites. Pour Firefly, cet usage du terme « Gadget » constitue une atteinte à la réputation de ses marques ainsi qu’une diminution de la distinctivité et de la renommée de ses signes. L’entreprise d’aide à la création de sites web compte obtenir une injonction ainsi que des dommages et intérêts. Le directeur aurait d’ailleurs déclaré que ce combat est « l’affaire d’une petite entreprise qui se bat pour ses droits même si cela signifie de partir en guerre contre le géant Google ». De leurs côtés, les représentants de Google ont déclaré que cette action ne repose sur aucun fondement légitime et qu’ils sont prêts à se défendre vigoureusement. La guerre est déclarée…
mardi 16 février 2010
Une petite révolution pour la publicité en ligne

Ce programme appelé « Consumer Connect » est organisé sous forme d’un « opt-in » pour respecter notamment la réglementation en vigueur au sein de la Communauté européenne en matière de protection des données à caractère personnel. A noter d’ailleurs que le communiqué de presse déclare que les abonnés au programme Nectar pourront décider de permettre la liaison à leur profil Yahoo ! en toute sécurité sans révéler d’informations à caractère personnelle. On se demande bien comment les deux sociétés arriveront à croiser des données sans utiliser d’information permettant indirectement d’identifier un individu… Quoi qu’il en soit, cette annonce constitue une mini-révolution dans le monde de la publicité en ligne qui fait l’objet d’investissements de plus en plus substantiels.
lundi 15 février 2010
Baidu s’en prend à son registrar

dimanche 14 février 2010
Rescuecom souffre du syndrome du « voleur volé »

Aujourd’hui, Rescuecom se retrouve à nouveau devant les tribunaux mais en tant que défendeur dans une affaire similaire où la société de vente matériel informatique, Best Buy, lui reproche d’avoir utilisé sa marque « geek squad » pour l’affichage de publicité en ligne. Dès le mois d’octobre dernier, Best Buy demanda à Rescuecom de cesser l’utilisation de sa marque pour le référencement de ses publicités. Rescuecom prit les devants en engageant une action judiciaires afin de prouver que son usage était totalement légitime. Best Buy contre-attaqua par une plainte fondée notamment sur la contrefaçon de marque. Pour le moment, l’affaire n’en est qu’à ses débuts mais il est déjà possible de dire que l’acharnement judiciaire de Rescuecom face à Google risque de lui jouer des tours dans cette nouvelle affaire dans la mesure où elle ne peut plus vraiment compter sur l’argument – qu’elle a combattu avec succès - selon lequel l’usage d’une marque pour le référencement de publicités ne satisfait pas l’exigence dite de « use in commerce ». Les dirigeants de Google doivent s’en frotter les mains…
samedi 13 février 2010
Google menace le moteur de recherche chinois Goojje

Bien que la contrefaçon de marque soit évidente (ou plus exactement l’atteinte à la marque renommée, ne répondant d’ailleurs pas au principe de territorialité), Google aura du mal à faire appliquer toute décision de justice américaine en Chine. Affaire à suivre…
Une nouvelle victoire de Vuitton sur eBay

Ce n’est pas la première fois que le site d’enchère en ligne subit un déboire judiciaire face à la société LVMH. Rappelons en effet qu’en novembre 2009 et en juin 2008, le site d’enchère en ligne avait été condamné respectivement à 1,7 et 39 millions d’amende pour avoir laissé à la vente des produits contrefaisant les marques de la société Vuitton.
Le jugement n’est pas encore disponible mais dès qu’il sera publié, un commentaire sera accessible sur ce blog.